La houe Toscana est forgée à chaud d'une seule pièce (incassable car sans soudures) en Italie dans la région du Piémont par le spécialiste Orsatti
Pour une comparaison de tous nos modèles de houes et pour vous aider à choisir, jetez un œil à notre guide d'achat : Conseils : comment bien choisir une houe ? (avec tableau comparatif) (la-frontiere.fr)
La forme étroite de la Toscana est l'une des géométries les plus robustes, avec une épaisseur d'environ 5mm et un oeil oval particulièrement adapté aux chocs (un oeil oval permet d'avoir une plus grande densité d'acier au niveau de l'emmanchement).
Cette houe est très intéressante car elle concentre tout son poids sur un tranchant très étroit, ce qui augmente sa capacité de pénétration dans le sol. Elle est donc excellente pour les sols durs, tassés, lourds, qui sont difficilement travaillés avec des houes au tranchant plus large. Au delà de la pénétration, elle permet aussi d'être très précise et agréable à utiliser pour sarcler.
Nous cultivons une terre franche (sable, limon, argile), mais il arrive que nous rencontrions des "semelles de labour", des strates de terres sous la surface qui sont très difficiles à creuser à cause du passage d'engins lourds. La toscana étroite permet de creuser aussi bien qu'une pioche, mais avec un manche bien plus long et un poids plus confortable.
Cette houe est aussi excellente pour creuser des drains, canaux d'irrigation.
Pour coincer le manche dans l'œil d'un outil : placer le fer sur son manche, tenir le fer d'une main et frapper le haut du manche avec un maillet en bois de l'autre. Les impacts doivent être nets et bien droits, sinon on risque d'éclater le haut du manche.
Pour un emmanchement plus sécurisé, et une meilleure compression : coincer le fer emmanché dans un étau, maintenir d'une main une pièce martyre en bois bien à plat sur le haut du manche. Frapper la pièce martyre avec un marteau/maillet/bout de bois.
Pensez à nourrir votre manche à l'huile de lin avant de procéder.
Cette vidéo montre les gestes principaux pour bien apprendre à utiliser une houe. La houe présentée est le modèle Olbia.
La houe est l'un des outils les plus anciens et universels de l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui traitée de binette, la houe a été et reste la base de l'agriculture vivrière, des Égyptiens jusqu'aux Amérindiens et encore aujourd'hui dans toutes les régions du monde où l'on a besoin de cultiver la terre là où les machines sont trop coûteuses et où la traction animale n'est pas envisageable.
Travailler avec la houe n'est ni bécher ni labourer. On parle parfois de pseudo-labour en agronomie, mais en se référent souvent à des méthodes liées aux machines. La houe ouvre la surface du sol, l'aère et mélange la matière organique en mottes brisées. C'est aussi un outil remarquablement polyvalent, qui permet de :
Ce seul outil peut nous accompagner dans la plupart des travaux de culture de la terre.
Bien que le travail du sol soit rejeté en permaculture car celui-ci perturbe les organismes qui y vivent, la houe peut-être utilisée intelligemment pour supprimer la dépendance aux bâches et aux motoculteurs, qui restent souvent utilisés pour préparer ou défricher une nouvelle zone de culture.
Après avoir défriché ou converti une zone de culture à la houe, celle-ci doit être soignée et couverte pour nourrir le sol et éviter la repousse des plantes sauvages.
Le paillage peut être produit grâce à la faulx, qui permet d'avoir un paillis "à la demande", non traité, sans graines et à la hauteur qu'on souhaite.
La houe et la faulx représentent deux outils essentiels pour l'agriculture autonome à petite échelle. La houe prépare le sol, la faulx le nourri en prélevant le foin alentour.