Les dents et la tranche sont forgées et soudées à la douille. Nous garantissons le remplacement de l'outil en cas de casse de la soudure.
Pour une comparaison de tous nos modèles de houes et pour vous aider à choisir, jetez un œil à notre guide d'achat : Conseils : comment bien choisir une houe ? (avec tableau comparatif) (la-frontiere.fr)
Je teste depuis Février 2023 cet outil et j'ai décidé de le proposer en quelques exemplaires après avoir été plutôt surpris de son efficacité. Ce quadrident nous permet de travailler des bandes sur des zones qui n'ont jamais été travaillées et qui sont envahies de chiendent. Il permet de ne pas trancher les rhizomes et a l'avantage de moins perturber en travaillant de grosses mottes à la fois, en évitant de hacher. On à moins de risques de faire des victimes parmi la faune du sol.
L'outil est plutôt lourd, on doit travailler un peu plus lentement pour réduire les efforts mais l'avantage est qu'il est capable d'arracher une très grosse motte d'herbe d'un seul coup. On plante l'outil dans le sol, on fait levier pour déraciner la motte, et le tour est joué. Pour la suite, soit on frappe la motte pour extraire les rhizomes, soit on la retourne, soit on l'extrait de la zone travaillée.
Nous avons récupéré un sol abusé par une culture de maïs et des labours avec engins lourds ayant créés une semelle compact 30cm sous la surface du sol. Nous utilisons donc cette houe de manière à :
1- arracher et retourner la motte, débarrasser celle-ci des rhizomes. (on plante l'outil, on fait levier, on retourne la motte en tirant en arrière)
2- aérer la zone d'où venait la motte
3- arracher et retourner une nouvelle motte, qui se dépose sur la zone aérée.
4- et ainsi de suite...
Ce travail s'apparente un peu au double bêchage, sans bêche ! Le quadrident permet de ne pas avoir à changer d'outil pour retourner la motte puis aérer.
Pour coincer le manche dans l'œil d'un outil : placer le fer sur son manche, tenir le fer d'une main et frapper le haut du manche avec un maillet en bois de l'autre. Les impacts doivent être nets et bien droits, sinon on risque d'éclater le haut du manche.
Pour un emmanchement plus sécurisé, et une meilleure compression : coincer le fer emmanché dans un étau, maintenir d'une main une pièce martyre en bois bien à plat sur le haut du manche. Frapper la pièce martyre avec un marteau/maillet/bout de bois.
La houe est l'un des outils les plus anciens et universels de l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui traitée de binette, la houe a été et reste la base de l'agriculture vivrière, des Égyptiens jusqu'aux Amérindiens et encore aujourd'hui dans toutes les régions du monde où l'on a besoin de cultiver la terre là où les machines sont trop coûteuses et où la traction animale n'est pas envisageable.
Travailler avec la houe n'est ni bécher ni labourer. On parle parfois de pseudo-labour en agronomie, mais en se référent souvent à des méthodes liées aux machines. La houe ouvre la surface du sol, l'aère et mélange la matière organique en mottes brisées. C'est aussi un outil remarquablement polyvalent, qui permet de :
Ce seul outil peut nous accompagner dans la plupart des travaux de culture de la terre. Bien que le travail du sol soit rejeté en permaculture car celui-ci perturbe les organismes qui y vivent, la houe peut-être utilisée intelligemment pour supprimer la dépendance aux bâches et aux motoculteurs, qui restent souvent utilisés pour préparer ou défricher une nouvelle zone de culture. Après avoir défriché ou converti une zone de culture à la houe, celle-ci doit être soignée et couverte pour nourrir le sol et éviter la repousse des plantes sauvages.
Le paillage peut être produit grâce à la faulx, qui permet d'avoir un paillis "à la demande", non traité, sans graines et à la hauteur qu'on souhaite.
La houe et la faulx représentent deux outils essentiels pour l'agriculture autonome à petite échelle. La houe prépare le sol, la faulx le nourri en prélevant le foin alentour.